Le concept d'hypertonie oppositionnelle correspond à une rigidité musculaire aiguë (par exemple suite à la chute d'une personne âgée). Associée à une pathologie, elle est alors dite extrapyramidale. Elle est aussi appelée syndrome de désadaptation psychomotrice ou SDPM. Elle entraîne des complications de santé importantes notamment du point de vue de l'autonomie.
Son signe principal est une atteinte de l'équilibre du senior qui ne peut plus se tenir debout ou marcher. Considéré comme une urgence gériatrique, le SDPM doit être traité rapidement. Il peut être prévenu par une adaptation du domicile et un suivi de l'état de santé de la personne âgée.
Le syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM) est aussi appelé hypertonie oppositionnelle. Ce concept est décrit pour la première fois en 1986 par le professeur Gaudet. Ses symptômes comprennent une rigidité musculaire, ainsi qu'une altération des fonctions psychomotrices. Ce syndrome peut apparaître progressivement ou brutalement suite à des maladies ou à des chutes.
Les signes révélateurs d'un SDPM sont :
Il existe plusieurs causes favorisant l'apparition de l'hypertonie oppositionnelle. Plus ceux-ci sont présents, plus le SDPM entraîne des complications importantes. Figurent notamment l'âge du patient, les maladies chroniques, la prise de certains médicaments, mais aussi le stress. Toutefois, ces causes ne déclenchent l'apparition d'un SDPM que si s'ajoute un facteur dit aigu (ou déclenchant), comme une chute.
Le diagnostic du syndrome de désadaptation psychomotrice s'effectue surtout par l'observation. S'y ajoutent un examen clinique et des tests pour évaluer la raideur musculaire lors de la marche. Pour ne pas confondre le SDPM avec une autre pathologie, les spécialistes procèdent aussi à un diagnostic différentiel. En effet, certains troubles peuvent se présenter également dans d'autres maladies, telles que la maladie de Parkinson ou l'hydrocéphalie.
Le syndrome de désadaptation psychomotrice est une urgence clinique. L'absence de traitement conduit à un syndrome régressif majeur. Il devient alors impossible de récupérer le tonus musculaire antérieur. La marche et la station debout sont irrémédiablement compromises. Les chutes deviennent plus graves et fréquentes. Les risques de décès s'accroissent exponentiellement.
En général, le traitement consiste en différents soins composés :
Le syndrome de désadaptation psychomotrice est considéré comme une urgence en gériatrie. Ses effets ont des conséquences désastreuses sur la santé générale du patient. Elle conduit la plupart du temps à une diminution importante de l'espérance de vie. Sa prévention consiste à agir à la fois sur les conditions de vie de la personne âgée (domicile adapté) et sur le suivi des personnes à risques. Il est notamment conseillé de traiter toute pathologie pouvant entraîner des complications supplémentaires (vue, équilibre, état psychologique).
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